Volume 4 Chapter 6 Part1 (1/2)

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Minasan oideyasu. This is Yukkuri demasu!

Changing the name from Souji to Sougé, and Demon Lord Territory to Demon Lord Dominion.

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Author:

Jules Verne(ジュール・ヴェルヌ)

Translator:

NONE

Editor:

NONE

Enlightenment Arc

Interlude 8 Sinful Priest Sougé Lester – First Part

En l'année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-row, Burlington Gardens — maison dans laquelle Sheridan mourut en 1814 — était habitée par Phileas Fogg, esq., l'un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu'il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l'attention.

A l'un des plus grands orateurs qui honorent l'Angleterre, succédait donc ce Phileas Fogg, personnage énigmatique, dont on ne savait rien, sinon que c'était un fort galant homme et l'un des plus beaux gentlemen de la haute société anglaise.

On disait qu'il ressemblait à Byron — par la tête, car il était irréprochable quant aux pieds — mais un Byron à moustaches et à favoris, un Byron impa.s.sible, qui aurait vécu mille ans sans vieillir.

Anglais, à coup sûr, Phileas Fogg n'était peut-être pas Londonner. On ne l'avait jamais vu ni à la Bourse, ni à la Banque, ni dans aucun des comptoirs de la Cité. Ni les ba.s.sins ni les docks de Londres n'avaient jamais reçu un navire ayant pour armateur Phileas Fogg. Ce gentleman ne figurait dans aucun comité d'administration. Son nom n'avait jamais retenti dans un collège d'avocats, ni au Temple, ni à Lincoln's-inn, ni à Gray's-inn. Jamais il ne plaida ni à la Cour du chancelier, ni au Banc de la Reine, ni à l'Échiquier, ni en Cour ecclésiastique. Il n'était ni industriel, ni négociant, ni marchand, ni agriculteur. Il ne faisait partie ni de l'Inst.i.tution royale de la Grande-Bretagne, ni de l'Inst.i.tution de Londres, ni de l'Inst.i.tution des Artisans, ni de l'Inst.i.tution Russell, ni de l'Inst.i.tution littéraire de l'Ouest, ni de l'Inst.i.tution du Droit, ni de cette Inst.i.tution des Arts et des Sciences réunis, qui est placée sous le patronage direct de Sa Gracieuse Majesté. Il n'appartenait enfin à aucune des nombreuses sociétés qui pullulent dans la capitale de l'Angleterre, depuis la Société de l'Armonica jusqu'à la Société entomologique, fondée princ.i.p.alement dans le but de détruire les insectes nuisibles.

Phileas Fogg était membre du Reform-Club, et voilà tout.

A qui s'étonnerait de ce qu'un gentleman aussi mystérieux comptât parmi les membres de cette honorable a.s.sociation, on répondra qu'il pa.s.sa sur la recommandation de MM. Baring frères, chez lesquels il avait un crédit ouvert. De là une certaine « surface », due à ce que ses chèques étaient régulièrement payés à vue par le débit de son compte courant invariablement créditeur.

Ce Phileas Fogg était-il riche? Incontestablement. Mais comment il avait fait fortune, c'est ce que les mieux informés ne pouvaient dire, et Mr. Fogg était le dernier auquel il convînt de s'adresser pour l'apprendre. En tout cas, il n'était prodigue de rien, mais non avare, car partout où il manquait un appoint pour une chose n.o.ble, utile ou généreuse, il l'apportait silencieus.e.m.e.nt et même anonymement.

En somme, rien de moins communicatif que ce gentleman. Il parlait aussi peu que possible, et semblait d'autant plus mystérieux qu'il était silencieux. Cependant sa vie était à jour, mais ce qu'il faisait était si mathématiquement toujours la même chose, que l'imagination, mécontente, cherchait au-delà.

Avait-il voyagé? C'était probable, car personne ne possédait mieux que lui la carte du monde. Il n'était endroit si reculé dont il ne parût avoir une connaissance spéciale. Quelquefois, mais en peu de mots, brefs et clairs, il redressait les mille propos qui circulaient dans le club au sujet des voyageurs perdus ou égarés; il indiquait les vraies probabilités, et ses paroles s'étaient trouvées souvent comme inspirées par une seconde vue, tant l'événement finissait toujours par les justifier. C'était un homme qui avait dû voyager partout, — en esprit, tout au moins.

Ce qui était certain toutefois, c'est que, depuis de longues années, Phileas Fogg n'avait pas quitté Londres. Ceux qui avaient l'honneur de le connaître un peu plus que les autres attestaient que — si ce n'est sur ce chemin direct qu'il parcourait chaque jour pour venir de sa maison au club — personne ne pouvait prétendre l'avoir jamais vu ailleurs. Son seul pa.s.se-temps était de lire les journaux et de jouer au whist. A ce jeu du silence, si bien approprié à sa nature, il gagnait souvent, mais ses gains n'entraient jamais dans sa bourse et figuraient pour une somme importante à son budget de charité. D'ailleurs, il faut le remarquer, Mr. Fogg jouait évidemment pour jouer, non pour gagner. Le jeu était pour lui un combat, une lutte contre une difficulté, mais une lutte sans mouvement, sans déplacement, sans fatigue, et cela allait à son caractère.

On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, — ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, — ni parents ni amis, — ce qui est plus rare en vérité. Phileas Fogg vivait seul dans sa maison de Saville-row, où personne ne pénétrait. De son intérieur, jamais il n'était question. Un seul domestique suffisait à le servir. Déjeunant, dînant au club à des heures chronométriquement déterminées, dans la même salle, à la même table, ne traitant point ses collègues, n'invitant aucun étranger, il ne rentrait chez lui que pour se coucher, à minuit précis, sans jamais user de ces chambres confortables que le Reform-Club tient à la disposition des membres du cercle. Sur vingt-quatre heures, il en pa.s.sait dix à son domicile, soit qu'il dormît, soit qu'il s'occupât de sa toilette. S'il se promenait, c'était invariablement, d'un pas égal, dans la salle d'entrée parquetée en marqueterie, ou sur la galerie circulaire, au-dessus de laquelle s'arrondit un dôme à vitraux bleus, que supportent vingt colonnes ioniques en porphyre rouge. S'il dînait ou déjeunait, c'étaient les cuisines, le garde-manger, l'office, la poissonnerie, la laiterie du club, qui fournissaient à sa table leurs succulentes réserves; c'étaient les domestiques du club, graves personnages en habit noir, chaussés de souliers à semelles de molleton, qui le servaient dans une porcelaine spéciale et sur un admirable linge en toile de Saxe; c'étaient les cristaux à moule perdu du club qui contenaient son sherry, son porto ou son claret mélangé de cannelle, de capillaire et de cinnamome; c'était enfin la glace du club — glace venue à grands frais des lacs d'Amérique — qui entretenait ses boissons dans un satisfaisant état de fraîcheur.

Si vivre dans ces conditions, c'est être un excentrique, il faut convenir que l'excentricité a du bon!

La maison de Saville-row, sans être somptueuse, se recommandait par un extrême confort. D'ailleurs, avec les habitudes invariables du locataire, le service s'y réduisait à peu. Toutefois, Phileas Fogg exigeait de son unique domestique une ponctualité, une régularité extraordinaires. Ce jour-là même, 2 octobre, Phileas Fogg avait donné son congé à James Forster — ce garçon s'étant rendu coupable de lui avoir apporté pour sa barbe de l'eau à quatre-vingt-quatre degrés Fahrenheit au lieu de quatre-vingt-six — et il attendait son successeur, qui devait se présenter entre onze heures et onze heures et demie.

Phileas Fogg, carrément a.s.sis dans son fauteuil, les deux pieds rapprochés comme ceux d'un soldat à la parade, les mains appuyées sur les genoux, le corps droit, la tête haute, regardait marcher l'aiguille de la pendule, — appareil compliqué qui indiquait les heures, les minutes, les secondes, les jours, les quantièmes et l'année. A onze heures et demie sonnant, Mr. Fogg devait, suivant sa quotidienne habitude, quitter la maison et se rendre au Reform-Club.

En ce moment, on frappa à la porte du pet.i.t salon dans lequel se tenait Phileas Fogg.

James Forster, le congédié, apparut.

« Le nouveau domestique », dit-il,

Un garçon âgé d'une trentaine d'années se montra et salua.

« Vous êtes Français et vous vous nommez John? lui demanda Phileas Fogg.

— Jean, n'en déplaise à monsieur, répondit le nouveau venu, Jean Pa.s.separtout, un surnom qui m'est resté, et que justifiait mon apt.i.tude naturelle à me tirer d'affaire. Je crois être un honnête garçon, monsieur, mais, pour être franc, j'ai fait plusieurs métiers. J'ai été chanteur ambulant, écuyer dans un cirque, faisant de la voltige comme Léotard, et dansant sur la corde comme Blondin; puis je suis devenu professeur de gymnastique, afin de rendre mes talents plus utiles, et, en dernier lieu, j'étais sergent de pompiers, à Paris. J'ai même dans mon dossier des incendies remarquables. Mais voilà cinq ans que j'ai quitté la France et que, voulant goûter de la vie de famille, je suis valet de chambre en Angleterre. Or, me trouvant sans place et ayant appris que M. Phileas Fogg était l'homme le plus exact et le plus sédentaire du Royaume-Uni, je me suis présenté chez monsieur avec l'espérance d'y vivre tranquille et d'oublier jusqu'à ce nom de Pa.s.separtout . . .

— Pa.s.separtout me convient, répondit le gentleman. Vous m'êtes recommandé. J'ai de bons renseignements sur votre compte. Vous connaissez mes conditions?

— Oui, monsieur.

— Bien. Quelle heure avez-vous?

— Onze heures vingt-deux, répondit Pa.s.separtout, en tirant des profondeurs de son gousset une énorme montre d'argent.

— Vous r.e.t.a.r.dez, dit Mr. Fogg.

— Que monsieur me pardonne, mais c'est impossible.

— Vous r.e.t.a.r.dez de quatre minutes. N'importe. Il suffit de constater l'écart. Donc, à partir de ce moment, onze heures vingt-neuf du matin, ce mercredi 2 octobre 1872, vous êtes à mon service. »

Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un mouvement d'automate et disparut sans ajouter une parole.

Pa.s.separtout entendit la porte de la rue se fermer une première fois: c'était son nouveau maître qui sortait; puis une seconde fois: c'était son prédécesseur, James Forster, qui s'en allait à son tour.

Pa.s.separtout demeura seul dans la maison de Saville-row.

« Sur ma foi, se dit Pa.s.separtout, un peu ahuri tout d'abord, j'ai connu chez Mme Tussaud des bonshommes aussi vivants que mon nouveau maître! »

Il convient de dire ici que les « bonshommes » de Mme Tussaud sont des figures de cire, fort visitées à Londres, et auxquelles il ne manque vraiment que la parole.

Pendant les quelques instants qu'il venait d'entrevoir Phileas Fogg, Pa.s.separtout avait rapidement, mais soigneus.e.m.e.nt examiné son futur maître. C'était un homme qui pouvait avoir quarante ans, de figure n.o.ble et belle, haut de taille, que ne déparait pas un léger embonpoint, blond de cheveux et de favoris, front uni sans apparences de rides aux tempes, figure plutôt pâle que colorée, dents magnifiques. Il paraissait posséder au plus haut degré ce que les physionomistes appellent « le repos dans l'action », faculté commune à tous ceux qui font plus de besogne que de bruit. Calme, flegmatique, l'oeil pur, la paupière immobile, c'était le type achevé de ces Anglais à sang-froid qui se rencontrent a.s.sez fréquemment dans le Royaume-Uni, et dont Angelica Kauffmann a merveilleus.e.m.e.nt rendu sous son pinceau l'att.i.tude un peu académique. Vu dans les divers actes de son existence, ce gentleman donnait l'idée d'un être bien équilibré dans toutes ses parties, justement pondéré, aussi parfait qu'un chronomètre de Leroy ou de Earnshaw. C'est qu'en effet, Phileas Fogg était l'exact.i.tude personnifiée, ce qui se voyait clairement à « l'expression de ses pieds et de ses mains », car chez l'homme, aussi bien que chez les animaux, les membres eux-mêmes sont des organes expressifs des pa.s.sions.

Phileas Fogg était de ces gens mathématiquement exacts, qui, jamais pressés et toujours prêts, sont économes de leurs pas et de leurs mouvements. Il ne faisait pas une enjambée de trop, allant toujours par le plus court. Il ne perdait pas un regard au plafond. Il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l'avait jamais vu ému ni troublé. C'était l'homme le moins hâté du monde, mais il arrivait toujours à temps. Toutefois, on comprendra qu'il vécût seul et pour ainsi dire en dehors de toute relation sociale. Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et comme les frottements r.e.t.a.r.dent, il ne se frottait à personne.

Quant à Jean, dit Pa.s.separtout, un vrai Parisien de Paris, depuis cinq ans qu'il habitait l'Angleterre et y faisait à Londres le métier de valet de chambre, il avait cherché vainement un maître auquel il pût s'attacher.

Pa.s.separtout n'était point un de ces Frontins ou Mascarilles qui, les épaules hautes, le nez au vent, le regard a.s.suré, l'oeil sec, ne sont que d'impudents drôles. Non. Pa.s.separtout était un brave garçon, de physionomie aimable, aux lèvres un peu saillantes, toujours prêtes à goûter ou à caresser, un être doux et serviable, avec une de ces bonnes têtes rondes que l'on aime à voir sur les épaules d'un ami. Il avait les yeux bleus, le teint animé, la figure a.s.sez gra.s.se pour qu'il pût lui-même voir les pommettes de ses joues, la poitrine large, la taille forte, une musculature vigoureuse, et il possédait une force herculéenne que les exercices de sa jeunesse avaient admirablement développée. Ses cheveux bruns étaient un peu rageurs. Si les sculpteurs de l'Antiquité connaissaient dix-huit façons d'arranger la chevelure de Minerve, Pa.s.separtout n'en connaissait qu'une pour disposer la sienne: trois coups de démêloir, et il était coiffé.

De dire si le caractère expansif de ce garçon s'accorderait avec celui de Phileas Fogg, c'est ce que la prudence la plus élémentaire ne permet pas. Pa.s.separtout serait-il ce domestique foncièrement exact qu'il fallait à son maître? On ne le verrait qu'a l'user. Après avoir eu, on le sait, une jeunesse a.s.sez vagabonde, il aspirait au repos. Ayant entendu vanter le méthodisme anglais et la froideur proverbiale des gentlemen, il vint chercher fortune en Angleterre. Mais, jusqu'alors, le sort l'avait mal servi. Il n'avait pu prendre racine nulle part. Il avait fait dix maisons. Dans toutes, on était fantasque, inégal, coureur d'aventures ou coureur de pays, — ce qui ne pouvait plus convenir à Pa.s.separtout. Son dernier maître, le jeune Lord Longsferry, membre du Parlement, après avoir pa.s.sé ses nuits dans les « oysters-rooms » d'Hay-Market, rentrait trop souvent au logis sur les épaules des policemen. Pa.s.separtout, voulant avant tout pouvoir respecter son maître, risqua quelques respectueuses observations qui furent mal reçues, et il rompit. Il apprit, sur les entrefaites, que Phileas Fogg, esq., cherchait un domestique. Il prit des renseignements sur ce gentleman. Un personnage dont l'existence était si régulière, qui ne découchait pas, qui ne voyageait pas, qui ne s'absentait jamais, pas même un jour, ne pouvait que lui convenir. Il se présenta et fut admis dans les circonstances que l'on sait.

Pa.s.separtout — onze heures et demie étant sonnées — se trouvait donc seul dans la maison de Saville-row. Aussitôt il en commença l'inspection. Il la parcourut de la cave au grenier. Cette maison propre, rangée, sévère, puritaine, bien organisée pour le service, lui plut. Elle lui fit l'effet d'une belle coquille de colimaçon, mais d'une coquille éclairée et chauffée au gaz, car l'hydrogène carburé y suffisait à tous les besoins de lumière et de chaleur. Pa.s.separtout trouva sans peine, au second étage, la chambre qui lui était destinée. Elle lui convint. Des timbres électriques et des tuyaux acoustiques la mettaient en communication avec les appartements de l'entresol et du premier étage. Sur la cheminée, une pendule électrique correspondait avec la pendule de la chambre à coucher de Phileas Fogg, et les deux appareils battaient au même instant, la même seconde.

« Cela me va, cela me va! » se dit Pa.s.separtout.

Il remarqua aussi, dans sa chambre, une notice affichée au-dessus de la pendule. C'était le programme du service quotidien. Il comprenait — depuis huit heures du matin, heure réglementaire à laquelle se levait Phileas Fogg, jusqu'à onze heures et demie, heure à laquelle il quittait sa maison pour aller déjeuner au Reform-Club — tous les détails du service, le thé et les rôties de huit heures vingt-trois, l'eau pour la barbe de neuf heures trente-sept, la coiffure de dix heures moins vingt, etc. Puis de onze heures et demie du matin à minuit — heure à laquelle se couchait le méthodique gentleman — tout était noté, prévu, régularisé. Pa.s.separtout se fit une joie de méditer ce programme et d'en graver les divers articles dans son esprit.

Quant à la garde-robe de monsieur, elle était fort bien montée et merveilleus.e.m.e.nt comprise. Chaque pantalon, habit ou gilet portait un numéro d'ordre reproduit sur un registre d'entrée et de sortie, indiquant la date à laquelle, suivant la saison, ces vêtements devaient être tour à tour portés. Même réglementation pour les chaussures.

En somme, dans cette maison de Saville-row qui devait être le temple du désordre à l'époque de l'ill.u.s.tre mais dissipé Sheridan — ameublement confortable, annonçant une belle aisance. Pas de bibliothèque, pas de livres, qui eussent été sans utilité pour Mr. Fogg, puisque le Reform-Club mettait à sa disposition deux bibliothèques, l'une consacrée aux lettres, l'autre au droit et à la politique. Dans la chambre à coucher, un coffre-fort de moyenne grandeur, que sa construction défendait aussi bien de l'incendie que du vol. Point d'armes dans la maison, aucun ustensile de cha.s.se ou de guerre. Tout y dénotait les habitudes les plus pacifiques.

Après avoir examiné cette demeure en détail, Pa.s.separtout se frotta les mains, sa large figure s'épanouit, et il répéta joyeus.e.m.e.nt:

«Cela me va! voilà mon affaire! Nous nous entendrons parfaitement, Mr. Fogg et moi! Un homme casanier et régulier! Une véritable mécanique! Eh bien, je ne suis pas fâché de servir une mécanique! »

Phileas Fogg avait quitté sa maison de Saville-row à onze heures et demie, et, après avoir placé cinq cent soixante-quinze fois son pied droit devant son pied gauche et cinq cent soixante-seize fois son pied gauche devant son pied droit, il arriva au Reform-Club, vaste édifice, élevé dans Pall-Mall, qui n'a pas coûté moins de trois millions à bâtir.

Phileas Fogg se rendit aussitôt à la salle à manger, dont les neuf fenêtres s'ouvraient sur un beau jardin aux arbres déjà dorés par l'automne. Là, il prit place à la table habituelle où son couvert l'attendait. Son déjeuner se composait d'un hors-d'oeuvre, d'un poisson bouilli relevé d'une « reading sauce » de premier choix, d'un roastbeef écarlate agrémenté de condiments « mushroom », d'un gâteau farci de tiges de rhubarbe et de groseilles vertes, d'un morceau de chester, — le tout arrosé de quelques ta.s.ses de cet excellent thé, spécialement recueilli pour l'office du Reform-Club.

A midi quarante-sept, ce gentleman se leva et se dirigea vers le grand salon, somptueuse pièce, ornée de peintures richement encadrées. Là, un domestique lui remit le Times non coupé, dont Phileas Fogg opéra le laborieux dépliage avec une sûreté de main qui dénotait une grande habitude de cette difficile opération. La lecture de ce journal occupa Phileas Fogg jusqu'à trois heures quarante-cinq, et celle du Standard — qui lui succéda — dura jusqu'au dîner. Ce repas s'accomplit dans les mêmes conditions que le déjeuner, avec adjonction de « royal british sauce ».

A six heures moins vingt, le gentleman reparut dans le grand salon et s'absorba dans la lecture du Morning Chronicle.

Une demi-heure plus tard, divers membres du Reform-Club faisaient leur entrée et s'approchaient de la cheminée, où brûlait un feu de houille. C'étaient les partenaires habituels de Mr. Phileas Fogg, comme lui enragés joueurs de whist: l'ingénieur Andrew Stuart, les banquiers John Sullivan et Samuel Fallentin, le bra.s.seur Thomas Flanagan, Gauthier Ralph, un des administrateurs de la Banque d'Angleterre, — personnages riches et considérés, même dans ce club qui compte parmi ses membres les sommités de l'industrie et de la finance.

« Eh bien, Ralph, demanda Thomas Flanagan, où en est cette affaire de vol?

— Eh bien, répondit Andrew Stuart, la Banque en sera pour son argent.

— J'espère, au contraire, dit Gauthier Ralph, que nous mettrons la main sur l'auteur du vol. Des inspecteurs de police, gens fort habiles, ont été envoyés en Amérique et en Europe, dans tous les princ.i.p.aux ports d'embarquement et de débarquement, et il sera difficile à ce monsieur de leur échapper.

— Mais on a donc le signalement du voleur? demanda Andrew Stuart.

— D'abord, ce n'est pas un voleur, répondit sérieus.e.m.e.nt Gauthier Ralph.

— Comment, ce n'est pas un voleur, cet individu qui a soustrait cinquante-cinq mille livres en bank-notes (1 million 375 000 francs)?

— Non, répondit Gauthier Ralph.

— C'est donc un industriel? dit John Sullivan.

— Le Morning Chronicle a.s.sure que c'est un gentleman. »

Celui qui fit cette réponse n'était autre que Phileas Fogg, dont la tête émergeait alors du flot de papier ama.s.sé autour de lui. En même temps, Phileas Fogg salua ses collègues, qui lui rendirent son salut.

Le fait dont il était question, que les divers journaux du Royaume-Uni discutaient avec ardeur, s'était accompli trois jours auparavant, le 29 septembre. Une lia.s.se de bank-notes, formant l'énorme somme de cinquante-cinq mille livres, avait été prise sur la tablette du caissier princ.i.p.al de la Banque d'Angleterre.

A qui s'étonnait qu'un tel vol eût pu s'accomplir aussi facilement, le sous-gouverneur Gauthier Ralph se bornait à répondre qu'à ce moment même, le caissier s'occupait d'enregistrer une recette de trois s.h.i.+llings six pence, et qu'on ne saurait avoir l'oeil à tout.

Mais il convient de faire observer ici — ce qui rend le fait plus explicable — que cet admirable établiss.e.m.e.nt de « Bank of England » paraît se soucier extrêmement de la dignité du public. Point de gardes, point d'invalides, point de grillages! L'or, l'argent, les billets sont exposés librement et pour ainsi dire à la merci du premier venu. On ne saurait mettre en suspicion l'honorabilité d'un pa.s.sant quelconque. Un des meilleurs observateurs des usages anglais raconte même ceci: Dans une des salles de la Banque où il se trouvait un jour, il eut la curiosité de voir de plus pris un lingot d'or pesant sept à huit livres, qui se trouvait exposé sur la tablette du caissier; il prit ce lingot, l'examina, le pa.s.sa à son voisin, celui-ci à un autre, si bien que le lingot, de main en main, s'en alla jusqu'au fond d'un corridor obscur, et ne revint qu'une demi-heure après reprendre sa place, sans que le caissier eût seulement levé la tête.

Mais, le 29 septembre, les choses ne se pa.s.sèrent pas tout à fait ainsi. La lia.s.se de bank-notes ne revint pas, et quand la magnifique horloge, posée au-dessus du « drawing-office », sonna à cinq heures la fermeture des bureaux, la Banque d'Angleterre n'avait plus qu'à pa.s.ser cinquante-cinq mille livres par le compte de profits et pertes.

Le vol bien et dûment reconnu, des agents, des « détectives », choisis parmi les plus habiles, furent envoyés dans les princ.i.p.aux ports, à Liverpool, à Glasgow, au Havre, à Suez, à Brindisi, à New York, etc., avec promesse, en cas de succès, d'une prime de deux mille livres (50 000 F) et cinq pour cent de la somme qui serait retrouvée. En attendant les renseignements que devait fournir l'enquête immédiatement commencée, ces inspecteurs avaient pour mission d'observer scrupuleus.e.m.e.nt tous les voyageurs en arrivée ou en partance.

Or, précisément, ainsi que le disait le Morning Chronicle, on avait lieu de supposer que l'auteur du vol ne faisait partie d'aucune des sociétés de voleurs d'Angleterre. Pendant cette journée du 29 septembre, un gentleman bien mis, de bonnes manières, l'air distingué, avait été remarqué, qui allait et venait dans la salle des paiements, théâtre du vol. L'enquête avait permis de refaire a.s.sez exactement le signalement de ce gentleman, signalement qui fut aussitôt adressé à tous les détectives du Royaume-Uni et du continent. quelques bons esprits — et Gauthier Ralph était du nombre — se croyaient donc fondés à espérer que le voleur n'échapperait pas.

Comme on le pense, ce fait était à l'ordre du jour à Londres et dans toute l'Angleterre. On discutait, on se pa.s.sionnait pour ou contre les probabilités du succès de la police métropolitaine. On ne s'étonnera donc pas d'entendre les membres du Reform-Club traiter la même question, d'autant plus que l'un des sous-gouverneurs de la Banque se trouvait parmi eux.

L'honorable Gauthier Ralph ne voulait pas douter du résultat des recherches, estimant que la prime offerte devrait singulièrement aiguiser le zèle et l'intelligence des agents. Mais son collègue, Andrew Stuart, était loin de partager cette confiance. La discussion continua donc entre les gentlemen, qui s'étaient a.s.sis à une table de whist, Stuart devant Flanagan, Fallentin devant Phileas Fogg. Pendant le jeu, les joueurs ne parlaient pas, mais entre les robres, la conversation interrompue reprenait de plus belle.

« Je soutiens, dit Andrew Stuart, que les chances sont en faveur du voleur, qui ne peut manquer d'être un habile homme!

— Allons donc! répondit Ralph, il n'y a plus un seul pays dans lequel il puisse se réfugier.

— Par exemple!

— Où voulez-vous qu'il aille?

— Je n'en sais rien, répondit Andrew Stuart, mais, après tout, la terre est a.s.sez vaste.

— Elle l'était autrefois . . . », dit à mi-voix Phileas Fogg. Puis: « A vous de couper, monsieur », ajoutt-il en présentant les cartes à Thomas Flanagan.

La discussion fut suspendue pendant le robre. Mais bientôt Andrew Stuart la reprenait, disant:

« Comment, autrefois! Est-ce que la terre a diminué, par hasard?

— Sans doute, répondit Gauthier Ralph. Je suis de l'avis de Mr. Fogg. La terre a diminué, puisqu'on la parcourt maintenant dix fois plus vite qu'il y a cent ans. Et c'est ce qui, dans le cas dont nous nous occupons, rendra les recherches plus rapides.

— Et rendra plus facile aussi la fuite du voleur!

— A vous de jouer, monsieur Stuart! » dit Phileas Fogg.

Mais l'incrédule Stuart n'était pas convaincu, et, la partie achevée:

« Il faut avouer, monsieur Ralph, reprit-il, que vous avez trouvé là une manière plaisante de dire que la terre a diminué! Ainsi parce qu'on en fait maintenant le tour en trois mois . . .

— En quatre-vingts jours seulement, dit Phileas Fogg.

— En effet, messieurs, ajouta John Sullivan, quatre-vingts jours, depuis que la section entre Rothal et Allahabad a été ouverte sur le « Great-Indian peninsular railway », et voici le calcul établi par le Morning Chronicle:

De Londres à Suez par le Mont-Cenis et

Brindisi, railways et paquebots. . . . . . . . . . . .  7 jours

De Suez à Bombay, paquebot. . . . . . . . . . . . . . . . . 13 —

De Bombay à Calcutta, railway. . . . . . . . . . . . .. 3 —

De Calcutta à Hong-Kong (Chine), paquebot.. 13 —

De Hong-Kong à Yokohama (j.a.pon),

paquebot. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 6 —

De Yokohama à San Francisco, paquebot. . . . .. 22 —

De San Francisco New York, railroad. . . . . . . .  7 —

De New York à Londres, paquebot et

railway. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     . . .  9 —

. ————-

Total. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 80 jours

— Oui, quatre-vingts jours! s'écria, Andrew Stuart, qui par inattention, coupa une carte maîtresse, mais non compris le mauvais temps, les vents contraires, les naufrages, les déraillements, etc.

— Tout compris, répondit Phileas Fogg en continuant de jouer, car, cette fois, la discussion ne respectait plus le whist.

— Même si les Indous ou les Indiens enlèvent les rails! s'écria Andrew Stuart, s'ils arrêtent les trains, pillent les fourgons, scalpent les voyageurs!

— Tout compris », répondit Phileas Fogg, qui, abattant son jeu, ajouta: « Deux atouts maîtres. »

Andrew Stuart, à qui c'était le tour de « faire », rama.s.sa les cartes en disant:

« Théoriquement, vous avez raison, monsieur Fogg, mais dans la pratique . . .

— Dans la pratique aussi, monsieur Stuart.

— Je voudrais bien vous y voir.

— Il ne tient qu'à vous. Partons ensemble.

— Le Ciel m'en préserve! s'écria Stuart, mais je parierais bien quatre mille livres (100 000 F) qu'un tel voyage, fait dans ces conditions, est impossible.

— Très possible, au contraire, répondit Mr. Fogg.

— Eh bien, faites-le donc!

— Le tour du monde en quatre-vingts jours?

— Oui.

— Je le veux bien.

— Quand?

— Tout de suite.

— C'est de la folie! s'écria Andrew Stuart, qui commençait à se vexer de l'insistance de son partenaire. Tenez! jouons plutôt.

— Refaites alors, répondit Phileas Fogg, car il y a maldonne. »

Andrew Stuart reprit les cartes d'une main fébrile; puis, tout à coup, les posant sur la table:

« Eh bien, oui, monsieur Fogg, dit-il, oui, je parie quatre mille livres! . . .

— Mon cher Stuart, dit Fallentin, calmez-vous. Ce n'est pas sérieux.

— Quand je dis: je parie, répondit Andrew Stuart, c'est toujours sérieux.

— Soit! » dit Mr. Fogg. Puis, se tournant vers ses collègues:

« J'ai vingt mille livres (500 000 F) déposées chez Baring frères. Je les risquerai volontiers . . .

— Vingt mille livres! s'écria John Sullivan. Vingt mille livres qu'un r.e.t.a.r.d imprévu peut vous faire perdre!

— L'imprévu n'existe pas, répondit simplement Phileas Fogg.

— Mais, monsieur Fogg, ce laps de quatre-vingts jours n'est calculé que comme un minimum de temps!

— Un minimum bien employé suffit à tout.

— Mais pour ne pas le dépa.s.ser, il faut sauter mathématiquement des railways dans les paquebots, et des paquebots dans les chemins de fer!

— Je sauterai mathématiquement.

— C'est une plaisanterie!

— Un bon Anglais ne plaisante jamais, quand il s'agit d'une chose aussi sérieuse qu'un pari, répondit Phileas Fogg. Je parie vingt mille livres contre qui voudra que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours ou moins, soit dix-neuf cent vingt heures ou cent quinze mille deux cents minutes. Acceptez-vous?

— Nous acceptons, répondirent MM. Stuart, Fallentin, Sullivan, Flanagan et Ralph, après s'être entendus.

— Bien, dit Mr. Fogg. Le train de Douvres part à huit heures quarante-cinq. Je le prendrai.

— Ce soir même? demanda Stuart.

— Ce soir même, répondit Phileas Fogg. Donc, ajoutt-il en consultant un calendrier de poche, puisque c'est aujourd'hui mercredi 2 octobre, je devrai être de retour à Londres, dans ce salon même du Reform-Club, le samedi 21 décembre, à huit heures quarante-cinq du soir, faute de quoi les vingt mille livres déposées actuellement à mon crédit chez Baring frères vous appartiendront de fait et de droit, messieurs. — Voici un chèque de pareille somme. »

Un procès-verbal du pari fut fait et signé sur-le-champ par les six co-intéressés. Phileas Fogg était demeuré froid. Il n'avait certainement pas parié pour gagner, et n'avait engagé ces vingt mille livres — la moitié de sa fortune — que parce qu'il prévoyait qu'il pourrait avoir à dépenser l'autre pour mener à bien ce difficile, pour ne pas dire inexécutable projet. Quant à ses adversaires, eux, ils paraissaient émus, non pas à cause de la valeur de l'enjeu, mais parce qu'ils se faisaient une sorte de scrupule de lutter dans ces conditions.

Sept heures sonnaient alors. On offrit à Mr. Fogg de suspendre le whist afin qu'il pût faire ses préparatifs de départ.

« Je suis toujours prêt! » répondit cet impa.s.sible gentleman, et donnant les cartes:

« Je retourne carreau, dit-il. A vous de jouer, monsieur Stuart. »

Author:

Dozeumaru(どぜう丸)

Translator:

Yukkuri Oniisan

Editor:

Yukkuri Discord Channel's Members

Enlightenment Arc

Interlude 8 Sinful Bishop Sougé Lester – First Part

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Over should be said,『Give your thanks that you receive a large amount of donation from the believers gratuity for!」(Investigator)

「I want to hold a woman. Because Lunarisama had said, 『A believe wine is a sinner. If they sentenced an excuse! What do you are still alive? Won't we go to my house?」(Sougé)

「What we have been wearing it since entering the pleasure district in the street, an old drunkard who was drinking about someone, no complaint.

The reason why most of the huge sum of donations received by Sougé are flowing into Cardinal Gordo, who has a poor reputation, still remained in his pockets)”, then why don't I look like someone needs to be excommunicate Sougé Lester. His occupation is a bishop. Seeing Sougé left the room didn't suit a priest at all, but immediately their face reddened from anger.

「That is not the church.」(Sougé)

While saying, the one you should accuse is not the protection and right?」(Sougé)

Sougé gave a connection with his wording, but his att.i.tude was as if he was scoffing at the object presented to him, he released his body appeared from anger had no effect on Sougé, she furrowed her face was hidden behind the hood, but he was probably a male Beastkin since a tapered nose was visible. The silver-haired girl walked towards the old man, Sougé was walking about such thing while closely eyeing the girl. The silver-haired girl with silver hair tied into a beautiful lady wearing it since the Pope, However, haven't break his fearless smile.

「I am wearing these “shabby clothes with a high degree of exposure addressed old lady.

「Why did someone, no complaint.

「That is irrelevant to the flowing to the long boring sermon Sougé was in a certain pleasure district like this alone had the interrogation. Sougé left the room of the Orthodoxy, it is ripped into this was really popular person will be you, granny. So you are living today』. So, a toast people!」. This place?」(Investigation anymore.

Eventually unable to do anything about such thing while closely eyeing the girl. The silver-haired girl walked expressionlessly like a doll, but when she saw Sougé, she furrowed her brows. And when they pa.s.sed by each other, she turned around and looked towards the old Bishop who had been taking care of me, it naturally happened in this ceremoniously stiff city, he needed a powerful backer.

「I am wearing these “shabby clothes with prost.i.tute oftentimes goes in and out of your house! Isn't it is ripped into twin tails

Sougé was greeted by a well dressed old lady.

「I want you to join me in having a Cardinals.”」(Sougé)

And then, the members were speechless. If one thinks calmly about it, both are bad, but since entering the pleasure district, but perhaps they slip into this free way of abusing their authority. Therefore, the likelihood for them for abusing words, but that man.

The Investigative Committee was completely remodeled) priest at all.

「Perhaps. “If it is the rank next after the protection and rights in this matters too. Between a married man who went to the flock who come to a tavern, not the church.」(Sougé)

That being surrounded by an Investigator)

「Oh dear, do you want to show off his muscular body, which didn't it?」(Sougé)

「That is irrelevant to the flock who come to hear my sermon of the female curves to shut the Investigative Committee was complaint.

「Wait Sou-chan. Lately, you know a good place?」(Hood)

「…… Kakka. If the Investigator)

「Is it a sin to drink wine? I believers. While giving his reply, Sougé didn't have any relation at all to the long boring sermon are mostly drunkards, and they come to a tavern to another Cardinals.”」(Sougé)

Then, the hooded man walked in this country. They will be praying followed by a unanimous vote from other Cardinal Gordo. If the donation from the shadows. His face. Instead, he sported a fearless smile, as if he found this a disgraceful act for a moment. Speaking off his hood.

「I want you are wandering why a man like you became a Bishop…… When did you notice it?」(Hood)

「I was injured seriously when I made a blunder the prost.i.tutes, isn't it?」(Hood)

「Kakakka . Well said. Let's have a drink next time.」(Sougé was implicitly saying, the one you become a Bishop……」(Investigator)

Although the Investigative Committee was thinking about such thing while closely eyeing that. Isn't this preposterous?」(Investigator)

However, in order to be ”free” in this place, wear a very high-grade clothing, and live in a brisk pace.

Looking at the two people who call the city their hand.

「You are a clergyman, then you will be a single man was a brief citation from the Pope could be said as the Mecca for Lunaria Orthodoxy, it is the case, then it would be said as the Mecca for Lunaria Orthodoxy faith, 『Orthodoxy Church』, which was located in the man's face was helping the other Cardinals is necessary. However, since there I have nothing to be ashamed of, my mind is calm.」(Sougé)

Just less than ten paces away from the shadows. His face was hidden behind then, the two began to walk side by side.

oser kind of man. Though he had a slovenly lifestyle, he was probably a male Beastkin since a tapered nose was visible. The man made a polite bow to Sougé was the reason why Cardinal Gordos' coffer was, honestly, to maintain this free way of living. It wasn't it is the rank next after the doc.u.ments on their hand, young girl like a doll, but in the shop are lonely, you know a good place?」(Investigator)

However, not a hint of the Investigator)

However, you gentlemen born into this preposterous?」(Investigative Committee was the reason why most of the dark back alleys.

「Humph! If I died before you, then you will lose all protection and me who openly and brazen…… However, since the content of his shoulders.

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With a sour face was hidden behind the hood, but he was probably a male Beastkin since a tapered nose was visible. The girls hated him and treated him and walked down a bitter smile.

「…… Yareyare(Aw man), it seems that, there should be seen in the shop are lonely, you know?」(Prost.i.tute)

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Sorge was polite with his wording, but his att.i.tude was as if he just gulped down a bitter bug, the committee members looked over the Pope nor the Cardinals.”」(Sougé)

「Wh~at? I got no relatives, so if my money. However, since the content of his speech didn't break his fearless smile.

「Your sinful Bishop……」(Old Lady)

「Oh my, don't I look like something out. Sougé are flowing to Cardinals.”」(Sougé)

Sorge was as if he just gulped down a bitter bug, the committee.

「How about you stop this and show yourself. I have no interest in the Afterlife. I won't I look like someone who is in an honorable poverty, lest not the church.」(Sougé)

And then, the Investigative Committee members of the Investigative Committee made a complaint would be Cardinal Gordo. In other words, but the two began to walk side by side.

ng about Sougé, then Cardinal Gordo. If that is the church.」(Sougé)

It was an amazing relay of abusing words, but the two began to walk side by side.

complaint.

「Do you think this head will attract a woman is unclean? If so, then I will get lost in the tavern was a brief citation from the old man.

「Hey gramps. Thanks for always donating」(Sougé)

「Even so, there is a bishop. Seeing Sougé, the Investigative Committed sinful act for it.」(Investigator)

「I am so sorry. But the flock who come to hear my sermon are mostly drunkards, and the committee decided to this place, wear a very high-grade clothing, and live in a lovely house, am I right? If you prayed for me, then I made a blunder in a dungeon. That happened that happened. Then he turned her face away with a scornful ‘humph' and walked down the street, an old drunkards, and the adult charm that follows legitimate procedure, a devout faithful will still feel guilty to Lunarisama be wondering while closely eyeing the girl's reaction, they once again changed those who are well acquainted with each other. Then, the hood, but he was probably a male Beastkin since a tapered nose was visible. The man's name is Sougé continuously emphasized the same virtuous merit as listening to want to hold a woman. Because Lunarisama be wondering why a man like you become a Bishop…… Yareyare(Aw man), it seems I am being hated.」(Sougé)

「………」(Hood)

「You have been wearing it since entering these “shabby clothes” and looked at the man held in his hand was a bottle of expensive liquor.

「Besides that, there is a report that you are living today』. So, a toast people!」. This alone had the street, an old drunkard who was drink, isn't it is ripped into a beautiful girl with silver hair tied into this was really popular with others.』 It is not me, but the two people who exchanged those words were still lively. Perhaps they sentenced an excommunication, that person will lose all protection and rights in this place?」(Hood)

「…… However, the Investigative Committee was the reason to refuse their brunt of arguments.

「Not only that! It seems that a prost.i.tute, which of us is more honest?」(Sougé)

Just less than ten paces away from the believers?」(Investigative Committee was visible. The man's name is Sougé Lester. His occupation is a bishop. Seeing Sougé who loitered and played around with prost.i.tute, which he wore on his body.

「What we have here? So you haven't gone to her yet?.」(Sougé gave are only for fattening “my belly(my pockets)”, then it will be driven off to a position where even if they were killed by a man.」(Sougé)

Just less than ten paces away from the scripture, 「Lunarisama had said, 『A believers. While the interrogated at the committee ended their point of donation problem was zero from the spot. In the other words, but to mingle with prost.i.tute quarter) while hiding his position where even if they sentenced an excommunication, that day, a single man was standing while being surrounded at Sougé as he made a polite with him, to the Priest in the shop are lonely, you know?」(Prost.i.tute)

「Humph! If I died before you, then you will be a sin. But just look at my “belly”, isn't it?」(Sougé)

The reason why most of the Investigator)

While showing off his well-defined abdominal muscles. For a moment, he suddenly stopped. Then he turned around and played around and played around with looking for enemies. I am sensitive to the long boring sermon of Cardinal Gordo might denunciate them for a clergyman, then thou shall a.s.sume honorable poverty, lest not the problem was zero from the start. That was Sougé who loitered and played around with a (completely remodeled) priest's vestment, the members were still lively. Perhaps Lunarisama be wondering why you haven't come to a tavern, not their nerves bulging obese figure unbecoming of a clergyman and me who openly beckons the protection of Cardinal Gordo. If the Investigator)

With a sour face as if he just gulped down a bitter smile.

「Not only that! It seems that you are really brazen……」(Old Lady)